K Poèmes
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16/05/1998 - 12/11/1998

Caresse

Je vous aime petite Caroline
Et dans chaque rêve que je peux faire
Viennent se calquer vos lèvres câlines
Aussi lorsque je caresse un espoir
C'est votre corps et votre peau entière
Que je caresse d'un baiser si doux
Que même mes cauchemars les plus noirs
S'envolent tellement je pense à vous

16/05/98

Caravelle

Et toujours ce même soleil brûlant
Les pensées de toi grouillant dans mon sang
Et toujours cette irrésistible envie
De t'emporter, mon amante et amie,
Loin, voguant sur le plus beau des bateaux,
Pour t'aimer dans la fraîcheur bleue de l'eau.

16/05/98

Câlins d'astres ancestraux

Tes yeux, mon tendre amour, oh ne brillent-ils pas
Seulement en raison des étoiles passées ?
Dont ils se souviennent, sans raison, car ma foi,
Elles brillaient déjà quand tu n'étais pas née.

Mais je les ai aimées, loin dans leur firmament,
Même bien avant toi, je les ai adorées.
Je les aimais déjà et depuis bien longtemps :
Je n'étais qu'embryon mais, dans la voie lactée,
Elles savaient mon nom et mon coeur qui battait
En les reconnaissant, comme le tambour qui,
Apercevant le chef d'orchestre, enfin se met
À jouer son rieur roulement enhardi

Et encore aujourd'hui, lorsque nos corps mêlés
S'aiment sans retenue, me vient cette impression
Qu'elles sont là, les astres du passé,
Qu'elles se mêlent dans l'amour que nous faisons,
Qu'avec toi elles crient vers mon coeur la réponse
Lorsqu'il se demandait si il te connaissait
Avant que ton amour au fond de lui s'enfonce,
Et si avant de te rencontrer, je t'aimais !

Mais j'ai aimé avant, avant de te connaître,
Et même, j'ai aimé avant d'être en ce monde.
Ce que les étoiles veulent dire peut-être,
Lorsqu'elles encerclent nos baisers de leurs rondes,
C'est que dans mes baisers amoureux de tes lèvres,
Sont venues s'échouer mes amours ancestrales ;
Comme poussière d'or qu'agglutine l'orfèvre
Pour que ses pierres aient leur force minérale.

Ainsi dans mes refrains tu peux, en écoutant
Avec le plus grand soin, entendre des couplets
Chantant sans se laisser, depuis le fond des temps.
Mais surtout n'oublie pas, oh non n'oublie jamais,
Que même une roche, qui serait née très tôt,
Depuis plus de mille ans, continue en son sein
De toujours recueillir des sédiments nouveaux
Qui la rendront encor plus solide demain.
Et demain moi aussi je consoliderai
L'amour déjà si fort qu'aujourd'hui je te donne :
Aux anciennes étoiles viendra s'ajouter
Un nouveau soleil qui, déjà, brille et m'étonne.

21/05/98

Calendrier recentré sur une unique éfemmeride

Elle pleure
Parfois
Lorsque son corps est épuisé

Mais ses larmes sont une source
Qui lave ses yeux
Pour qu'ils brillent d'avantage

Son nom
Se prononce
Comme un long soupir

Car il est
Comme un souffle chaud
Qui envahit le corps entier

Ses yeux
Ne se ferment
Que lorsqu'elle fait l'amour

Elle illumine ainsi
Ce feu brûlant
Qui monte en ses entrailles

Elle s'embarque
Souvent
Dans sa propre mer intérieure

Où écume une tempête
Aussi violente
Que la beauté de ses rivages

Son coeur
Attire les sentiments
Comme un aimant

Qui retient
L'amour
Qu'elle a choisi consciencieusement

Elle est
Une antithèse
Du désert

Car ses baisers
Sont le commencement de tout
Une oasis à laquelle on s'abreuve

Il n'émane d'elle
D'autre parfum
Que son odeur naturelle

Et celle-ci
S'incruste en vous
Vous enivre jusqu'à tout oublier

Elle possède
Entre ses cuisses
Un trésor

Qui se laisse conquérir
Uniquement
Par celui qui mérite tant de richesses

Sa voix
Est toujours douce
Comme le son d'une berceuse

Et celui qui sait
L'écouter
Effleure les cieux un à un

Son sourire
Le matin
Brille dans ses yeux encore endormis

Elle est heureuse
De se sentir aimée
Et de vous aimer

13/06/98 - 18/06/98

Cadeau floral

Dans les roses rouges, on voit de la passion
Et d'autres chimères cachées dans chaque essence...
Mais inventer ainsi un prétexte, à quoi bon ?
Bien assez de beauté, il y a dans la fleur
Pour charmer et suffire aux plaisirs de nos sens,
Quand son parfum séduit ton amour jusqu'au coeur.

26/06/98

Calligraphies errantes

Et j'avais envie d'écrire pour toi
Des mots simples pour aller droit
Jusqu'à ton coeur sans faire de détours
Juste envie de t'écrire mon amour
Je suis fatigué, tu m'as tant manqué
Et mes joints ne sont pas tous terminés

J'ai encore quelques heures à passer
Avant dans tes bras de me reposer
Là je trouverais un vers calme et court
Pour ta petite gueule emplie d'amour
Comment ne pas rêver à ton minois
À tes yeux scintillants de vers à soie

Sans toi mes mots s'aqua-planing
Aigus crissant sur le parking
J'ai coincé l'amour dans une boule
Sur qui mes flippers se défoulent
Au prochain bumper j'abandonne
Si mon seul neurone déconne

Alerte ! Il est bien temps de penser à t'aimer
Alerte ! Et tous mes mots ont besoin de chanter
Mais tu peux oublier sans peur les sérénades
J'ai perdu mon coeur au fond de mes gonades
Mon amour se balade enfin dans tout mon corps
Et je sens ta vie battre et cogner sans effort

Et les sirènes sont là pour me rappeler
Que je ne suis qu'en train de doucement rêver
Pourtant lorsque je me réveillerai
Il me manquera ta main à serrer
Et entrecroiser tendrement tes doigts
En te regardant dormir contre moi

Tes yeux dans les miens s'illumineraient
Et ton premier sourire brillerait
J'entendrais ton rire et tes premiers mots
Me caresser de leur souffle si chaud
Et je ne pourrais jamais en écrire
D'aussi doux et simples car une lyre
Ne rendra jamais le chant des poèmes
Aussi pur que la corde qui vibrant
Déclare aux amoureux vibrant au vent
Comme il est beau de se dire "je t'aime"

04/07/98

Carence pesante

Oh comme ton absence pèse lourd !
Comme un lourd soleil dans toute sa masse
S'écrasant en vertigineuse chute
Sur mon coeur, en manque de ton amour,
Qu'il va en étouffer de guerre lasse,
Aplati par un poids que l'on ampute.

Et pourtant ta présence est si légère...
Oh la pression de ta tendre poitrine !
Lorsqu'elle appuie sur mon torse en douceur,
Si légèrement que même une artère,
Où cogne mon sang, contre ta peau fine,
Suffit à soulever ton léger coeur.

Ne trouves-tu pas curieux, mon amour,
Que tes doux baisers lorsque tu es loin,
Pèsent assez pour se graver en moi ;
Alors qu'un même baiser, en plein jour,
Laisse sur ma lèvre à peine un parfum,
Une empreinte douce comme un émoi ?

09/07/98

Casse-tête fragile

Petite Ange de porcelaine
Ne s'effritant de nulle part
Saine épargnée par la gangrène
Et même ignorée des lézards

Dressée en un équilibre incertain
Sur une petite table de nuit
Ta lumière oscille au bout de ta main
Venant bercer mes rêves endormis

Mais mes songes pourtant ne cessent d'avertir
Mes propres mains qu'enfin elles soient plus agiles
Qu'elles te caressent douces comme un soupir
Belle Ange en porcelaine tu es si fragile

Si seule à porter ta lumière pleine
Veilleuse ma main t'aiderait
Ma fragile Ange en porcelaine
T'aiderait à ne te briser jamais

09/07/98

Carte postale

Je t'écris aujourd'hui habillé de douceur
Tel un verger paré d'un paréo de fleurs
Sens le parfum des mots que t'offre ce poème
Comme un vent t'offrirait la rose que tu aimes
Sa fragrance et la soie de sa corolle pâle
Mes mots déposeront sur ta joue leur pétales.

09/07/98

Calèche de plaisirs réalistes

Oh combien je peux sentir ici
La réalité de notre amour
Tout, dans la chaleur lourde du jour
Me rappelle que le monde vit

Le claquement sec du sabot ferré
D'un cheval frappant du pied le pavé
Les pleurs aigus d'un bébé fatigué
La fraîcheur d'un demi dans le gosier
Tout est si réel, tout est si concret
Oh comment ne pas tellement t'aimer ?

Ce n'est qu'auprès de toi que j'ai pu découvrir,
Quand du torrent se met le tonnerre à rugir,
La puissance de l'eau en mouvement
(Ô comme il est fort ton petit torrent !)
Dès lors je sais
      ce que signifie
Se ressourcer
      et jouir de la vie.

21/07/98

Cajolerie

Je relis ta lettre, seul et rêveur,
Je retiens les larmes montant du coeur,
Parce que je t'aime tant et je crois :
Je suis aimé pour la première fois.
Être aimé, être aimé, ô exquise merveille...
Tant aimer l'être aimé, mais des amours pareilles
Enfin ne sont pas réservées aux romans :
De Juliette il n'est pas que j'aimerais autant

Écrire, ô envie de t'écrire, vite,
Tel un livre, savoir vite la suite,
Et venir moi même t'apporter ce poème
Que nous en jouissions ensemble, je t'aime !

Et je pense à toi, tant, ma petite Luciole,
O si belle avec ton auréole d'amour,
Je pense tant à toi ! Rêveries en plein jour,
Si loin de tes baisers, près de toi je m'envole...
Car la plus jolie fille au monde entier
N'a pas les yeux qui brillent de m'aimer !

30/07/98

Cartographie des couleurs

Et si Caroline a les yeux bleus
Sûrement c'est pour regarder les cieux
Et si Caroline a les cheveux blonds
C'est pour demander au soleil pardon
De briller de plus de couleurs que lui
Car Caroline sait briller aussi
De toutes les couleurs de l'arc-en-ciel
Et puis de toutes les couleurs des fleurs
À l'aube elle s'ouvre et sourit au ciel
Puis montre au monde ses jolies couleurs
Mais Caroline a les lèvres vermeilles
Seulement pour me montrer les merveilles
Que peuvent renfermer ses doux baisers
Quand Caroline vient me colorer

13/08/98

Cadence des mots et de l'eau

Encor deux ou trois mots
Pour entre les montagnes sinuer
Encor deux ou trois mots
Pour contempler les rivières couler
Couler couler couler
Pour finalement venir s'endormir
Paisibles reposer
Entre les lèvres de tes doux soupirs
Se remettre à courir
Toujours plus vite mais toujours limpide
Pour doucement frémir
Sous le clin bleu de ton regard candide
Soudain se sentir vide
De tous les mots qu'on a pu se dire
Et des baisers avides
Que quelques mots n'arrivent à décrire
Écrire écrire écrire
Pour laisser s'écouler les mots de l'eau
Ô mon amour t'écrire
Avec douceur encor deux ou trois mots

18/08/98

Catrain

Comme il est doux de te tenir la main
De marcher ainsi le sourire heureux
Le coeur bat fort on se sent amoureux
Les gens nous voient et ils le savent bien

23/08/98

Calme zen

Ah quelle douceur quand ta joue contre ma tempe
Une larme me vide et me rend si paisible
Si serein et tranquille et clair comme une lampe
En paix comme un bouddha dans un calme infaillible

25/08/98

Carrousel oscillant

Et Caroline se balance,
Se balance à un coin de lune.
Et d'une lune à l'autre, elle s'élance,
S'élance ainsi, au gré de la fortune.
Le vent lui montre chaque humeur
Et puis chaque face cachée ;
Et elle oscille entre rire et pleurs,
Selon que la lune est bien ou est mal lunée.
Et Caroline se balance
Balance, balance, balance,
Mais souvent, souvent, entre deux quartiers,
C'est à moi qu'elle pense, pense, pense
Et c'est ce qui me fait, oh tellement, l'aimer.

27/08/98

Carma éternel

Puisse le temps m'offrir bien d'autres jours encor
Passés à tant t'aimer encor bien des journées
Et des nuits oh des nuits d'autres tendres soirées
Passées à tant rêver serré contre ton corps

Puisse le temps m'offrir bien d'autres nuits encor
Où je peux m'endormir tenant ta main serrée
Oh tant de douces nuits et d'autres matinées
Où mon premier soleil me vient de toi si fort

Ah ces matins si doux où tes yeux me sourient
Où ton sourire aussi brille d'un éclat bleu
Où tes tendres mots bleus, mon tendre amour, ma mie

Murmurent doucement, que désirer de mieux ?
Et je commence à peine à apprendre à aimer
Mais déjà je ressens l'envie d'éternité

10/09/98

Catastrophe d'un départ

Et je flotte dans un brouillard mélancolique,
Je ne distingue plus dans cette lourde brume
Qu'une image de toi, kaléidoscopique,
S'envolant dans un flou parfumé que je hume.

Un trop rapide train t'a trop vite emportée,
Ne laissant de toi que traces désordonnées :
      de suaves effluves de ton parfum sur ma peau,
      l'empreinte fraîche de ta main entrelaçant mes doigts,
      tendrement,
      le son cristallin des mots que tu chantes...
Plus encore émerge de ce spleen embué
      la commissure rosie de tes lèvres
      qui s'étend en un doux sourire
      prêt à éclater en larmes
Ô comme il est difficile de te laisser,
      difficile, tellement...
Malgré qu'il sera beau d'encor te retrouver,
Toujours brillant d'amour et d'à nouveau t'aimer,
Pour l'instant, ton départ monte en mon ventre chaud,
Me brûle et monte comme un douloureux sanglot.

19/09/98

Carnet à écrire

"Crire !", crie une carte calligraphiée ;
"Crire", écrire et crier vers toi mes pensées,
Dans mes actes et puis, au fond de mes yeux mêmes,
Lorsque tu es trop loin pour te dire je t'aime,
C'est tout ce que je peux offrir à ton sourire
Alors encor pour toi mon Ange je veux "crire".

08/10/98

Calendrier en devenir

Et cela fait six mois depuis hier que je t'aime
Six moi déjà... déjà et seulement aussi
Six mois seulement et je sais aujourd'hui
Que longtemps j'écrirai pour toi d'autres poèmes

08/10/98

Caroline poème

Pourrais-tu te plonger tout au fond de mes yeux,
Et plus profond encor que ne le fit Narcisse
Qui ne vit que lui-même en la surface lisse
De l'eau miroitante où il se mirait par jeu ?

Tu pourrais ainsi voir, si tu regardes mieux,
Non seulement tes yeux et leur bleu de malice,
Mais aussi mon propre regard, et , oh délice,
Tu me verrais virer sans fin du vert au bleu !

Vois comme l'Amour est un reflet infini,
Qui te fait découvrir tout au fond de toi-même,
À la fois qui tu es, autant que qui je suis.

Mais tu sièges en haut, ô Ange si tu aimes.

Car mes yeux donnent une allure séraphique
À chacun des gestes que tu offres au ciel :
Rien ne nous échappe, rien n'est superficiel...
Observe l'espace qui t'entoure, angélique
Luciole, car il est le reflet de ta danse ;
Il projette en ton sein ses pouvoirs de titan ;
Ne sous-estime pas ce qui coule en ton sang :
Étudie ce miroir, c'est ta force et ta chance.

12/11/98

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